La production animale est une mine d'or. Elle génère chaque année des centaines de milliers d'euros aux investisseurs qui s'y intéressent. Si votre domaine de prédilection est l'aquaculture, pourquoi ne pas opter pour la carpe koï ? Il s'agit d'une espèce de poisson prisée pour son caractère paisible et ornemental. Découvrez dans la suite de l'article plus de détails à son sujet.
C'est quoi la carpe koï ?
De son nom scientifique “cyprinus carpio”, la carpe koï est un gros poisson d'eau douce couvert de larges écailles. Il mesure généralement 75 cm et pèse, dans les conditions normales, 15 kilogrammes. Il se reconnaît à sa petite bouche allongée, avec une paire de courts barbillons. Son corps, multicolore, est marqué à la fois par le blanc, le noir, le rouge, le jaune, le bleu et le crème (ses couleurs principales). Cliquez ici pour plus d'infos.
À noter que la carpe koï est une espèce de poisson omnivore. Elle se nourrit donc d'herbes comme d'autres poissons, généralement des fretins. Elle s'adapte très facilement à tout environnement où elle se retrouve. Il en est de même de son adaptabilité au climat. Sa capacité à survivre et à s'accommoder avec son milieu de vie favorise sa reproduction.
Carpe koï : maladies et traitement
En tant qu'espèce animale, la carpe koï peut souffrir d'une mauvaise santé. Bien qu'elle soit résistante, elle n'arrive pas à échapper à certaines maladies, surtout quand son étang manque des conditions hygiéniques requises. Les plus courantes sont :
La variole de la carpe
Cette maladie se manifeste par les lésions verruqueuses sur la peau du poisson. Pour le moment, il n'y a aucun remède pour la soigner. De fait, une désinfection régulière de l’étang s’impose.
La Ichthyobodo Necatrix
C’est une maladie mortelle pour les carpes koï. Ses symptômes sont l'essoufflement, les yeux enfoncés et le pâlissement de la peau. D'après les études, il s'agit d'un parasite que le sel à lui seul peut combattre.
Il existe également bien d'autres parasites auxquels est sujette la vie des carpes koï. Il y a la trichodine, la chilodinella, l'oodinium, la ligne, etc.